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Thrombose veineuse profonde des membres inférieurs

1- Mise En Condition:

- Hospitalisation.
- Repos au lit strict (2j), jambes surélevées, avec arceaux.
- Arret d'un facteur favorisant.


2-  Traitement Curatif Par Anticoagulant :

- Héparine des bas poids moléculaire : Lovénox en sc, a dose curative par 2 injections de 0,Pml (p étant le poids en Kg). A arrêter quand équilibration des AVK.

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Anti-vitamine K : Relais précoce à commencer dés J0.
INR à 48h et 48h après toute modification de dose. Avec pour but 2 < INR < 3. Durée de 3 mois.
Carnet et éducation du patient.

- Interruption de la veine cave limitée à certain indications : 

Echec sous traitement anticoagulant bien conduit.
CI autre à l'héparine avec une thrombose proximale.


3- Traitement Symptomatique :

- Antalgique
- Bas à varices quand lever autorisé (après 2j)


4- Surveillance tolérance et efficacité du traitement :

- Clinique :
Circonférence du mollet.
Local (douleur, chaleur, ballotement, Homans).
Général (signes d'embolie pulmonaire)

- Paraclinique :
FNS, plaquettes.
INR à 48h et 48h après toute modification de doses.
Puis INR/15j puis /mois.


5- Mesures préventives :

- contention élastique si facteur de risque
- Mobilisation des membres inférieurs et lever précoce si alité.
- HBPM à dose préventives selon (Lovénox : 1sc de 0,4mL)
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Choc anaphylactique

Choc anaphylactique

Résumé
      L’anaphylaxie ou réaction anaphylactique est un terme réservé à une réaction grave d’hypersensibilité immédiate, allergique ou non allergique. Elle se définit par la combinaison de signes et symptômes atteignant au moins deux organes. La présence d’une chute tensionnelle définit le choc anaphylactique. Les étiologies sont nombreuses, les médicaments étant la principale cause. L’utilisation plus fréquente actuellement de certains d’entre eux, notamment céphalosporines, quinolones et bleu patenté, est responsable de l’émergence de cas à ces médicaments. L’anaphylaxie alimentaire sévère est quant à elle en progression importante avec là aussi l’apparition de nouvelles causes telles que les laits de chèvre et brebis. L’enquête allergologique est indispensable, à la recherche minutieuse des circonstances d’apparition du choc. Dans les chocs peropératoires, les dosages d’histaminémie et tryptasémie peuvent démontrer, a posteriori, la dégranulation des basophiles et mastocytes. Alors que les modèles animaux d’anaphylaxie passive à IgE ou IgG1 ont clairement montré la responsabilité de l’activation de ces cellules dans l’induction du choc anaphylactique, de nouveaux mécanismes physiopathologiques sont en cours d’investigation. La Société Française d’Anesthésie et Réanimation vient de mettre à jour la stratégie de prise en charge du choc anaphylactique.
L’adrénaline reste le traitement clé. La prévention passe par un diagnostic de certitude.

1. Définition
Le choc anaphylactique est un trouble hémodynamique grave, résultant le plus souvent de l’activation des IgE présentes sur les basophiles et les mastocytes. Plus rarement, le
choc peut ne pas procéder selon un mécanisme immunologique, mais être d’aspect clinique et de traitement identiques (on parlait autrefois de « choc anaphylactoïde »). C’est une urgence médicale. L’efficacité du traitement dépend de sa reconnaissance rapide et de l’injection immédiate d’adrénaline, associée aux mesures de remplissage vasculaire. Les
autres thérapeutiques (antihistaminiques, glucocorticoïdes) ne sont pas des médicaments d’urgence. Les étiologies sont nombreuses dominées par les réactions médicamenteuses, les aliments, les venins, le latex. L’enquête allergologique est indispensable, permettant de mettre en place les mesures de prévention des récidives. Ce n’est que récemment que des progrès dans la compréhension de ce choc ont été faits.
Cet article passe en revue les différents aspects, notamment les plus récents, du choc anaphylactique.

Choc Hémorragique

Choc hémorragique



Étiologie, physiopathologie, diagnostic, traitement.

  • Département d’anesthésie-réanimation 2, CHU, hôpital Claude Huriez, 59037 Lille cedex.  
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    Points Forts à comprendre
- En présence d’un choc hypovolémique,l’hémorragie est l’étiologie à évoquer en priorité.
    - L’action des mécanismes physiologiquescompensateurs de l’hypovolémie ne peut êtresoutenue indéfiniment.
    - L’objectif thérapeutique prioritaireest la restauration de la volémie permettantde rétablir un apport en oxygène adaptéaux besoins tissulaires.

      Le choc hémorragique est une hypoperfusion tissulaire aiguë et durable par diminution de la masse sanguine circulante, entraînant une souffrance cellulaire, secondaire à l’inadéquation entre les apports et les besoins en oxygène, dont la durée et la gravité conditionnent le pronostic vital. La correction de la volémie et le contrôle de l’hémostase restent la priorité du traitement.
      En Europe et aux États-Unis, le choc hypovolémique du polytraumatisme représente la première cause de mortalité chez les adultes jeunes.

      Étiologie
      La recherche de l’origine de l’hémorragie est dominée par les données de l’anamnèse et de l’examen clinique :
      circonstances de survenue (contexte traumatique ou non), antécédents (éthylisme, grossesse, ulcère gastrique ou duodénal, acte chirurgical ou médical hémorragique),
      prises médicamenteuses (anti-inflammatoires non stéroïdiens, traitements anticoagulants).

      Consultation d'anesthésie

      Consultation d'Anesthésie

      Introduction

             la consultation d’anesthésie est un moment fondamental du processus de prise en charge des patients chirurgicaux. C’est en effet à l’issue de cette consultation que sont déterminés non seulement la stratégie anesthésique mais aussi les autres volets du champ d’action des anesthésistes : la maîtrise de certains risques opératoires (hémorragique, thrombotique, septique), l’analgésie postopératoire, mais aussi l’anticipation de la phase postopératoire et de ses complications éventuelles. Une telle planification ne peut être
      envisagée qu’après une évaluation préopératoire rigoureuse et éventuellement une préparation spécifique de certains patients. Enfin, une information précise et un consentement éclairé sur les modalités de l’anesthésie et ses suites ne peuvent être fournis qu’une fois l’état préopératoire du patient exactement évalué et la période périopératoire planifiée.

      Pourquoi une consultation d'anesthésie ?
      La consultation d’anesthésie a pour but de planifier les tâches de l’anesthésiste et d’anticiper ses difficultés. Les buts de la consultation d’anesthésie correspondent donc à ce que l’on est en droit d’attendre d’un anesthésiste en 2011: assurer non seulement la sécurité anesthésique mais aussi la sécurité opératoire, organiser et surveiller l’analgésie, prévenir et gérer les complications postopératoires, et enfin réaliser l’information du patient.

      Réduirenles risques
      La sécurité du patient au bloc opératoire est en partie sous la responsabilité du médecin anesthésiste. Celle-ci comprend tout autant l’anticipation et la maîtrise des complications des techniques anesthésiques ou chirurgicales (en particulier hémorragie) que le traitement d’un état pathologique intercurrent.
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